327 - Un peu de Hollande sous les tropiques
Willemstad - Curaçao
Une ville. Voilà un moment qu’on n’en avait pas vu.
Lacune comblée avec Willemstad, que nous gagnons en bus, pour la modique somme de 1 $. Ce ne sont pas les transports qui vont nous ruiner !
Et puis, il fallait bien y aller pour faire nos formalités.
L’arrivée à Willemstad est un choc, mais un bon choc : le bled ne ressemble à rien de ce qu’on trouve d’ordinaire aux Antilles.
La preuve en images.
T’as plus l’impression d’être à Amsterdam que sous les tropiques, n’est ce pas ?
Les formalités sont fastidieuses, car si les Douanes sont tout près de la gare des bus, l’Immigration est planquée sous le gigantesque pont qui relie les deux rives de la capitale, et pour y accéder, c’est coton.
Mais, on joint l’utile à l’agréable, puisqu’en même temps, on explore. Ce qui nous creuse l’appétit et nous conduit ensuite directement... au Mc Do du centre ville !
On s’empiffre de hamburgers, de sundaes et autres choses pleines de gras, de cholestérol et de sucres, et on n’a même pas honte ! Au contraire !
En plus chez Mc Do ils ont du WiFi gratos, alors on les aime.
Les équipages se séparent après manger et chacun se lance dans la découverte de la cité, qui est très plaisante. Gens sympas (on a rencontré une Camerounaise qui s’est fait un plaisir de parler français avec nous), soleil omniprésent, boutiques à gogo, et architecture vraiment déroutante sous ces latitudes. Bref, Willemstad a un charme fou.
Après ces photos qui te le prouvent, ose dire le contraire et on te bannit à perpétuité de la liste de nos lecteurs !
Une séance de Skype ayant amené quelques bonnes nouvelles (enfin...) , on ne résiste pas à la tentation, à propos de laquelle Oscar Wilde disait, avec un sens aigu du paradoxe, que le meilleur moyen d’y résister, c’est d’y céder.
Mais quelle tentation, te demandes tu, lecteur curieux, voire indiscret...?
Et bien la tentation de faire l’acquisition de notre 4ème appareil photo depuis le départ !
Eh oui lecteur, on a bien compté : quatre appareils photos depuis le départ, ce qui signifie qu’on en a flingué déjà trois, ce qui, si tu calcules bien, nous donne une durée de vie moyenne de trois mois pour un appareil.
Ce qui, réflexion faite, est assez court...
Obsolescence programmée ou usure prématurée due aux conditions de mer ? Sûrement un peu des deux...
Alors, cette fois-ci, on a mis la barre plus haut. Au lieu d’acheter un appareil étanche, on a acheté un appareil normal mais dédié à la photo sous marine, et doublé d’un caisson étanche !
Comme ça l’appareil n’ira plus dans l’eau, et sa longévité potentielle croit donc ainsi de façon exponentielle !
Et figure toi qu’on a acheté tout ça moins cher que notre premier appareil français ! Incroyable, non ?